à l'école, suffit pas de balancer les programmes et de les charger de tout ce que l'on veut y mettre... un poil de réflexion est nécessaire, évidemment. Cohérence verticale, les mots sont lâchés.

Difficile cohabitation entre petits degrés et hautes études. Incompréhension, peur, rejet, arrogance, fausse humilité,... les réactions sont multiples. De deuxième primaire (7-8 ans) au lycée collège (15-20ans), j'ai eu la chance de travailler dans pratiquement tous les degrés scolaires. Très souvent, presque à chaque fois, les regards supérieurs de certaines et certains m'ont touché, piqué, mis en cause sur certaines faiblesses de mes (?) élèves. Vue des étages supérieurs de la tour, les paliers dits inférieurs semblent responsables de toutes les anémies, incapacités, défaillances, fragilités, mollesses, impotences... Et en même temps, on dénigre leur importance fondamentale . Curieuse dichotomie !

Magnifique éditorial de Nadia Revaz, rédactrice en chef de Résonances, mensuel de l’École valaisanne dont j'extrais ce petit passage, daté du numéro 8 de mai 2013 :






Maret Le Miblog